dimanche 7 juin 2009

Concours roman jeunesse 2009, des éditions Michel Lafon et 20 minutes

Envoyez votre manuscrit entre le 16 avril 2009 et le 30 septembre 2009 minuit.

Column-img3Le manuscrit

  • doit être une œuvre originale, n’ayant jamais été publiée auparavant
  • doit être soumis par l’auteur lui-même. Toute publication par un agent sera automatiquement écartée
  • doit comporter au minimum 250 000 signes, et au maximum 1 000 000 signes (espaces compris)
  • doit s’adresser à un public enfant à partir de 9 ans, adolescents ou jeunes adultes
  • doit être accompagné d’un synopsis rédigé selon les critères suivants : titre, genre du roman (heroic fantasy, roman pour filles, science-fiction, etc.), description des personnages principaux, résumé de l’histoire, topo expliquant la démarche de l’auteur
  • ne doit pas comporter d’images : albums illustrés, roman graphiques, etc. seront écartés d’office
  • doit être écrit en langue française, tapé sur fichier texte, mis en page avec un double interlignage, en corps 12

Le jury

  • Anne Robillard (auteur des Chevaliers d’Émeraude),
  • Barry Cunningham (éditeur d’Harry Potter),
  • Karine Papillaud (journaliste culture chez 20 Minutes),
  • Noémie Kormann (libraire),
  • Et les éditeurs Jeunesse des éditions Michel Lafon

Le règlement

Découvrez les conseils du jury :

Anne Robillard (auteur des Chevaliers d’Émeraude)

Bonjour à vous, futurs auteurs à succès !

Il est important d’encourager la relève, surtout en littérature fantastique. J’invite donc tous ceux et celles qui ont une imagination débordante et un talent certain pour la plume à écrire leur meilleure histoire. Ne seront évidemment retenus que les manuscrits qui feront preuve d’une originalité incontestable. Alors, s’il vous plaît, pas de récits de jeune sorcier étudiant dans un grand château ou d’ordre de Chevaliers défendant leur territoire contre des hommes-insectes !

Voici quelques conseils qui pourraient vous être utiles. Pour vous démarquer dans ce genre littéraire, vous devez inventer quelque chose de nouveau, que ce soit dans l’idée de départ ou dans le traitement de votre intrigue. Votre récit ne doit pas ressembler à celui d’un livre déjà publié.

N’utilisez pas non plus des noms de personnages connus comme Aragorn, Wellan ou Harry. Créez vos propres noms, vos propres lieux, vos propres décors, vos propres péripéties. N’essayez pas d’imiter un autre auteur, soyez vous-même.

Apportez le plus grand soin à vos descriptions de lieux et de personnages, car même le lecteur mordu de fantastique, lorsqu’il manque d’information ou lorsqu’il en reçoit trop, n’hésitera pas à refermer un roman après quelques pages seulement. Soignez votre style. N’utilisez pas toujours les mêmes constructions de phrases. Faites preuve d’audace, tout en demeurant clair et concis.

Surtout, sortez-nous de notre quotidien et faites-nous vivre une grande aventure !

Barry Cunningham (éditeur d’Harry Potter)

J’ai un des métiers les plus formidables au monde : je lis les histoires qui vont faire vibrer les lecteurs avant tout le monde ! Cette nuit pluvieuse à Londres où j’ai découvert pour la première fois Harry Potter, ou encore ce jour où j’ai reçu le premier exemplaire de Tunnels de Roderick Gordon et Brian Williams… J’ai l’immense privilège de lire les manuscrits de certains des plus grands auteurs de notre époque. Et de les publier !
Aujourd’hui, me voici à la recherche du nouveau grand écrivain jeunesse en Europe francophone et au Canada, via ce concours. Je l’ai trouvé en Angleterre : Emily Diamand avec La Rançon des pirates, best-seller mondial, qui vient juste d’arriver chez vous. Mais nous cherchons à présent un best-seller francophone !

Comment faire un choix parmi tous les manuscrits que l’on reçoit ? C’est d’abord l’univers créé qui est le plus important. Comment on ressent l’atmosphère qui s’en dégage, et comment on partage les émotions des personnages, et les choix qu’ils ont à faire. Suis-je effrayé en même temps qu’eux ? Énervé autant qu’eux ? Ensuite il y a un nouveau critère : le monde créé est-il plausible, si bizarre et inattendu soit-il ? Est-ce que les personnages se comportent entre eux comme dans la vraie vie, et réagissent-ils aux choses de manière réaliste, même s’ils ont deux têtes ou qu’ils peuvent voir le futur ? Enfin, le récit est-il drôle quand il le faut, tendre quand le lecteur en a besoin ; et ai-je suffisamment envie de savoir ce qu’il se passe à la page suivante ?
Ces qualités feront que le livre sera apprécié des jeunes et leur donneront envie de partager leur lecture avec leurs amis. Ces romans inspireront d’autres générations de lecteurs.

Je suis très excité par cette nouvelle aventure, et maintenant je retiens mon souffle jusqu’à ce que je puisse discuter avec les autres membres du jury des histoires que nous avons le plus appréciées. Je suis vraiment impatient !

Les « trucs » de Barry Cunningham pour les écrivains en herbe :

  1. Travailler une structure solide, surtout pour la fin, comme cela vous savez où vous allez.
  2. Pensez aux lecteurs auxquels vous vous adressez : qui sont-ils ? Que recherchent-ils dans une histoire ?
  3. Décrivez le physique de vos personnages. Le lecteur aime visualiser ses héros.
  4. Commencez votre histoire avec de l’action. Le contexte viendra plus tard.
  5. Sachez faire rire. L’humour est important.

Bonne chance à tous !

Noémie Kormann (libraire)

On a trop souvent dit et écrit que les jeunes ne lisaient plus. Pour certains d’entre eux, c’est possible – même si chaque jour voit son lot de réticents passer de l’autre côté de

la barrière. Pour

les nombreux autres, l’expansion spectaculaire de la lecture de romans pour ados est venue démentir cette affirmation. Les jeunes dévorent !
Fantastique, policier, roman historique, science-fiction, chronique contemporaine… Chacun de ces genres possède bien sûr des codes qui lui sont propres, mais ils aiment être bousculés. Dans l’accomplissement de votre projet, il s’agit de faire avant tout confiance à votre personnalité, et de toujours travailler avec sincérité. Vous éviterez ainsi la plupart des lieux communs et des grosses ficelles scénaristiques. À l’inverse, il est important de rester ouvert aux orientations inattendues que pourrait prendre votre projet. Surprenez-vous, surprenez vos lecteurs, écrivez ce que vous avez toujours rêvé de lire, et soyez certains que votre livre subira le pire des châtiments : les adultes y mettront aussi leur nez.

Source Editions Michel Lafon

lundi 4 mai 2009

Librairie Ideogram (Nantes)



Il y a un peu plus d'une semaine, je me suis rendu dans une petite librairie nantaise entièrement dédiée au livre jeunesse et vraiment agréable ! Ideogram. Je vous la conseille. Ils proposent un rayonnage vraiment ciblé sur des livres de qualité.

De plus, ils organisent régulièrement des expos (en ce moment elle est dédiée à l'illustratrice Delphine Vaute des Editions du poisson borgne)

Pour la petite histoire je suis reparti avec sous le bras un livre adorable en noir et blanc intitulé Le maître de tout (Bart Moeyaert et Katrien Matthys). Ce petit bijou publié au Rouergue et destiné, à mon goût, à des enfants de plus de 5 ans propose 14 fables d'un bestiaire décalé aux illustrations phosphorescentes s'il vous prenait de le lire dans le noir. Un moyen de se faire gentiment peur.


Extrait du livre : LE CHIEN ET LA PATIENCE
Le chat tapote la tête du chien endormi et lui dit de s'asseoir. Effrayé, le chien se redresse tant bien que mal, se secoue et donne l'alarme. Il aboie à se casser la voix. Derrière sa tête et sur sa queue, les poils se dressent ; entre deux aboiements, il grogne au point de montrer les crocs.
- J'ai dit : Assis ! répète le chat. Lui reste assis sans bouger : la corde est trop courte pour que le chien puisse l'atteindre. - Assis ! Le chien baisse l'arrière-train. - Brave, dit le chat.

dimanche 26 avril 2009

Sweet Dreams de Kirsten Lepore

http://www.youtube.com/watch?v=o1GyJpnTN1I

samedi 11 avril 2009


FONCEZ VOIR PONYOOOOO ! C'EST TROOOOP CHOU. Un mélange du meilleur de Miyazaki. Plus proche cependant de Totoro que de Princesse Mononoke ou Chihiro. J'ai passé un moment MAGIQUE

jeudi 26 février 2009

Stage 2009

C'est officiel, je vais passer cinq mois chez Tralalere à Paris pour un stage qui s'annonce riche en découvertes ! Vivement le mois d'avril.

mercredi 11 février 2009

La nuit des cages

Simon Hureau et Rascal signent avec La nuit des cages un superbe album en ombre chinoise pour conter la fuite du fils de l’ogre !

Le fils de l’ogre Morillon, un homme est en effet condamné à mourir. Il s’enfuit en pleine nuit, les soldats à ses trousses. Sur sa route, il croise un étrange pèlerinage affairé à conduire au bûcher une jeune fille, Mélusine. Elle aussi porte le poids de la descendance. Fille de sorcière, elle doit périr comme sa mère. Profitant d’un chaos provoqué par la rencontre des deux bandes, le jeune homme délivre sa belle. Comme par magie, ils se sentent pousser des ailes et les voilà hors d’atteinte, en route pour un avenir sans préjugés…



Le texte en rimes de Rascal épouse parfaitement les images de Simon Hureau à l'ambiance mystérieuse. Aux pages vertes et noires qui présentent le texte dans des cartouches élégants, à la manière des films muets d’antan, succèdent des pages noires et blanches d’illustrations seules où l’œil vagabonde, à la recherche du fugitif, guettant les rebondissements et savourant la délicatesse des images. Un album qui réveille aussi les sens tant il invite à respirer le parfum des fougères, des pins, des séquoias au son de la crécelle et du basson…



un petit bijou !


dimanche 8 février 2009

Librairie Chantelivre (Paris)

Ce week-end, profitant d'un rendez-vous sur Paris, je me suis rendu dans cette librairie jeunesse dont on m'avait beaucoup parlé. On y trouve effectivement de tout ! Elle est immense et le choix en matière de livres pour nos marmots est incroyable. Et derrière ses faux airs de galeries Lafayette on y trouve une poignée de vendeurs serviables et compétents. Vraiment pas déçu de ma visite.

Librairie Chantelivre 13 rue de Sèvres, 75006 Paris.

mardi 3 février 2009

Abstract à réaliser sur un article du Times

From The Times
April 30, 2004

What exactly is a children's book?
The shortlist for the Carnegie Children's Book Prize is published today - containing five "crossover" novels that could also be enjoyed by adults. This writer says encouraging children to try books beyond their age range is not helpful
By Nicolette Jones

IS THERE AN IDEAL age at which to read any book? When I studied Middlemarch for A level I had an English teacher who believed that no one should read it before the age of 40, because only then could they appreciate its theme of disappointed lives. At 17 I read and dissected the novel repeatedly, and minded, with a passion, that Dorothea’s magnanimous heart never found its great good work, even more so that Rosamond Vincy’s pernicious selfishness thwarted and stifled her husband Lydgate’s potential.

But I tested out Mrs Ashford’s theory when I reached her watershed, found things in the novel I’d never noticed before (as any re-reader of George Eliot would) and loved it again — partly because I revisited the pleasure I had felt at 17. Reading great books young has an intensity that is hard to find when you are older. Mrs A was not entirely mistaken, though. Forty was a good age to go back. It proved that the best books are worth re-reading.

But the timing of the first encounter does matter. Get it wrong and the book is wasted. So does every book have its moment? Should we catch The Catcher in the Rye when we are going on 19, in order to identify with Holden Caulfield? Should we experiment with John Updike’s Couples in our twenties and save his Rabbit at Rest until retirement? Is 13 too young for Anita Brookner’s Latecomers and 65 too old for Irvine Welsh’s Trainspotting? Whether we can be too old for certain books is an issue of the moment, as the perceived rise of the “crossover” children’s book has triggered some alarm at the “infantilising” of our culture. There are those who fret that adults reading Harry Potter are a symptom of society’s unwillingness or inability to grow up. This worry implies that youth is a different country and that there is something corrupting in its customs.

W. H. Auden (writing about Lewis Carroll) put the case for the crossover when he said: “There are good books only for adults, which presuppose adult experience, but there are no good books only for children.” He was right that the important distinction is between good and bad writing, not between adults’ books and children’s books. It is more detrimental to our sensitivity to language and our understanding of the world to read bad adult books than to read good children’s books. And you are never too old for a well-turned sentence.

As Auden’s insight reminds us, the notion of the crossover book is hardly new, though current marketing puts it in the spotlight. It is not only that we have had landmark crossover books for decades, with fans of all ages; Watership Down, The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy and The Secret Diary of Adrian Mole spring to mind, all of which might be launched in adult and children’s editions if they were first marketed now. It is also that children’ s books we now think of as classics have lasted because readers of all ages continue to respond to the skill and sensibility of the adults who wrote them. Good children’s writers, then and now, entertain themselves as they write. It follows that other adults will be entertained too.

The world is full of people who re-read The Wind in the Willows — with its big themes of friendship and duty, wanderlust and the love of home — for pleasure and comfort throughout their lives. Peter Pan, before it was Disneyfied, had a dual audience, and a theme of sexual competition, with the rivalry for Peter’s affections among Wendy, Tinkerbell, Tiger Lily and the mermaids. Peter is the boy who never grew up because he just can’t respond to any of them — not even to Tinkerbell’s small but perfectly formed “embonpoint”, over which Barrie lingers excitedly.

Even Winnie-the-Pooh, for all its cutesiness, satirises the behaviour of adults in a way that it takes older readers to appreciate: it is hard to recognise the officiousness of Rabbit, for instance, until you are old enough to have sat on a committee, or the gloominess of Eeyore before you’ve heard colleagues complain about commuting, hence Pooh’s popularity in spin-off business books. These classics are clearly books to read more than once in a lifetime. Six might be a good age to start, as long as you come back to them later. And bringing your adult intelligence to bear on them won’t suck it out of you.

Good examples of contemporary children’s books that won’t rot adult brains appear on this year’s shortlist for the Carnegie Medal, announced today. One of the books, Mark Haddon’s The Curious Incident of the Dog in the Night-Time, was already published in two editions, for adults and children, and won several children’s book prizes, the novel category of the Whitbread Prize, the overall Whitbread Book of the Year award and both the literary novel and the children’s novel awards at the British Book Awards. The consensus is that adults can enjoy it too.

Jennifer Donnelly’s A Gathering Light, one of the year’s finest children’s novels, is also about to be issued in an adult edition. Children’s Laureate Michael Morpurgo has suggested that his publisher, HarperCollins, produce an adult edition of Private Peaceful. David Almond already has a following of adult fans: when Skellig won the Whitbread children’s novel prize the chair of the judges, Raymond Seitz, said he would happily have seen it in the novel category, and The Fire-Eaters has strong adult appeal, especially for anyone old enough to remember the Cuban missile crisis. Elizabeth Laird’s The Garbage King is perhaps the book most accessible to children as young as nine, though in both understanding and style it qualifies for Auden’s inclusiveness.

It is the book with the subjects that look adult on paper — homosexuality, senility, the Israel-Palestine conflict, neo-Nazi groups, teenage sex and the Holocaust — that has least to offer the grown-up. Linda Newbery’s Sisterland won’t tell adults anything they don’t know.

So five of these six books break age barriers. The people who market crossover books depend on the idea that there is no one moment to read a book but many, that a book can be enjoyed at 6 or 16 or 60. Some children’s authors would go along with that. Philip Pullman, for example, has put forward as his model for the relationship between writer and reader a storyteller sitting in a village square, with a mixed audience of people who get different things from the story.

The former Children’s Laureate Anne Fine takes the opposite view: she writes for readers from toddlers to adults, and targets her writing exactly: “I always know whether my reader is 4 or 40,” she has said. For her books, at least, we can safely say there is an optimum moment, and it is possible to get it wrong, as did the school that set nine-year-old readers in Year 4 her Flour Babies, a rite-of-passage story of a teenage boy discovering through a school project what parental responsibility might be.

If we are never too old for any good book, we can be too young, and this is where people make mistakes: competitive parents and teachers in particular, who want children to read above their age. But books are age-banded by publishers and reviewers not so much on the basis of stylistic difficulty but on emotional content. Few people consider the distinction. Jacqueline Wilson’s Girls In Love/In Trouble/Out Late/Under Pressure series, for instance, is aimed at teenagers with a not very advanced reading age; but the books are read ubiquitously by bright eight-year-olds perfectly able to cope with the language, even if the dating issues do not reflect their experience.

Malorie Blackman’s vastly popular Noughts and Crosses and its sequel Knife Edge, which imagine a divided society in which the black people (the Crosses) are the privileged class and the white people (the Noughts) the underclass, have a demotic accessibility — but their executions and consummations are strong meat for the many 10-year-olds who read them. This is not to disapprove of children having access to sophisticated content: it is merely that the books may have things to offer that are lost on readers who have not lived enough. The book is short changed. Blackman’s subversive treatment of race, for instance, is more resonant to those old enough to grasp what racism is.

The pushy parent who proudly encourages a 10-year-old to read a book targeted for 13-plus is not necessarily stretching literary skills. To increase a child’s capacity with language it is often wiser not to go to books of a higher reading age, but to go back to literature from the past that was intended for young consumers. A bright 10-year-old who reads The Railway Children, The Hobbit, or The Lion, The Witch and the Wardrobe is closer to understanding Dickens and Shakespeare than one who reads gossipy narratives in teenage slang. Parents should dare to wait, too, for the sophisticated literature. Offering books that are beyond a child is a disservice to the child and to the books.

The big advantage of books is that they offer experiences we don’t have in real life. But there is no doubt that having more life experience — and more reading experience — can make all the difference to what we get out of a book. This is my advice: don’t rush children into books that are worth waiting for, don’t be squeamish about reading something a child might like too (try the Carnegie shortlist) and go back to books you loved when you were young. You will find you love them even more now.

mardi 20 janvier 2009

"La fête à Zaü"



Z
aü
, vous connaissez ? Un illustrateur avec qui je travaille pour préparer sa venue sur la fête du livre d'Aizenay du 26 au 30 mars 2009. Pour les curieux voici un petit site sur lequel il se présente aux enfants.

Petite bio tirée de Ricochet pour présenter le bonhomme :
Zaü, de son vrai nom Zaü Langevin, est né à Rennes le 25 avril 1943. Il suit des cours d'arts graphiques à l'Ecole Estienne à Paris.
Entré très vite dans l'édition jeunesse (Nonante de Grospilon à l'Ecole des Loisirs date de 1967), il abandonne peu à peu l'édition de livres jusqu'en 1991, mais collabore dans la même temps à la presse jeunesse (Bayard et Milan). Il entre à l'agence Ted Bates pour laquelle il crée de nombreuses publicités, puis travaille commme indépendant.

Tout en continuant son travail dans la publicité, il publie chez différents éditeurs, Nathan, Syros, Epigones, Casterman, Lo Païs. On le retrouve dans la catalogue des éditions Rue du Monde, où il donne le meilleur de lui-même et devient rapidement un illustrateur maison.

Très attentif à la différence, au respect de l’autre, il puise son inspiration dans ses nombreux voyages.

lundi 19 janvier 2009

A l'ombre des jeunes filles en fleur




Je travaille actuellement sur plusieurs textes autour du thème des ombres en compagnie, entre autres, de l'illustrateur Stefann Keloù. Des histoires de géants croqueurs d'ombres, de princesse sans royaume et d'ombres fugueuses. Il y en a pour tous les âges.

Si vous aimez les histoires pleines de poésie, que vous êtes illustrateur et que vous n'avez pas grand-chose à faire, n'hésitez surtout pas à prendre contact avec moi par mail (ortelis@hotmail.fr) on pourra volontier bosser sur un projet de cette veine.

dimanche 18 janvier 2009

Alice (1988)


Je suis un fan absolu de l'œuvre de Lewis Carroll : Alice in Wonderland. Alors forcément en tombant sur ça je n'ai pu que flasher : un film de Jan Svankmajer sorti en 1988. Une adaptation du roman Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll qui mêle animation et prises de vue réelles pour créer un univers onirique que peuvent apprécier petits et grands. Je ne l'ai pas encore vu, mais si vous souhaiter me l'offrir vous serez adorables !

samedi 17 janvier 2009

Les chatouilles (Etre Editions)


Les chatouilles,
de Christian Bruel et Anne Bozellec
(Etre Editions, 1997)


J’ai reçu ce matin un bien joli ouvrage (Enfin deux, car j’ai aussi reçu Ce que mangent les maîtresses, des mêmes auteurs).

Réédition d’un livre des années 1980 et publié par la maison d’édition innovante Le sourire qui mord (fondée en 1976 et ensuite rachetée par Gallimard). Ce livre en noir et blanc est un exemple parfait de ces courants esthétiques qui ont éclot à la fin des années 1970 pour faire bouger le paysage de l’édition illustrée. Christian Bruel, fondateur des Editions du Sourire qui mord, a été un grand découvreur de talents graphiques. Militant pour la juxtaposition de nombreux modes de représentations esthétiques, refusant les critères de l’âge, il a réussi à imposer le récit par l’image : « Lire, c’est lire l’image comme partie prenante de la narration ». Le silence des pages oblige les illustrations à s’émanciper du texte. En effet, ne cherchez pas de textes ici, les images sont assez bavardent pour en comprendre toute la signification.


L’histoire est la suivante : Une petite fille n’a pas vraiment sommeil. Alors, elle suit le chat jusque dans la chambre voisine où dort un petit garçon. Elle tire délicatement une petite plume de la couette... Commence alors, entre eux, une inoubliable partie de chatouilles. L’ours en peluche, les souris sorties d’un tableau, les petits avions imprimés sur l’abat-jour de la lampe de chevet, tous sont de la fête.

Je ne peux donc que vous conseiller cet ouvrage. Bonne lecture!

COLLECTION À L’ENVERS DES FEUILLES Album relié, noir et blanc 175 mm x 278 mm, 32 pages Ancien ISBN 2-84407-001-9 ISBN 978-2-84407-001-2 Prix 8,00 euros

vendredi 16 janvier 2009

Riche bric à brac de lectures (Chapitre 01)



Quelques-unes de mes lectures de novembre 2008 :

en couleurs, j'affiche mes coups de coeur !

Le Kafka, Fancesco Barbieri (Mango Jeunesse, 2004)
Erika et le prince grognon, Suzanne Prou (Casterman, 1974)
L’orpheline dans un arbre, Susie Morgenstern (L’école des loisirs, 2005)
Vingt-neuf moutons, Christian Oster (L’école des loisirs, 2004)
Le palais de glace, Tarjei Vesaas (Flammarion, 1993)
Narnia (Gallimard)
Fascination, Stephenie Meyer
Le voyage d’Alphonse, J. Tardi, A. Leconte (Duculot, 2004)
Une histoire extraordinaire, Grégoire Mabire (Casterman, 2002)
Salut, chat!, Ezra Jack Keat (Macmillan, 1970)
No et moi, Delphine de Vigan (Lattès, 2007)
Narnia, la surprise des géants (Gallimard)
Donne-moi la lune, Cathy Delanssay (Auzou, 2007)
Les échasses rouges, Eric Puybaret (Gautier-Languereau, 2006)
Sssi j’te mords, t’es mort !, Pierre Delye et Cécile Hudrisier ( Didier Jeunesse, 2008 )
En attendant maman, Tae-jun Lee, Dong-sung Kim, et Michèle Moreau (Didier Jeunesse, 2007)
La sorcière dans le congélateur, Mary-loup (Petit à petit, 2008)
Princesse Bari, KIM Seung-hee et CHOI Jung-in (Chan-ok, 2007)
Mes monstres et moi (Lito, 2008)
Les bisous sauvages, Virginie Jamin (Casterman, 2003)

jeudi 15 janvier 2009

Le jardin abstrait d'Ortelis

Un blog, un de plus. Le premier consacré à mon aventure dans la littérature jeunesse.
Ça me trottait dans la tête depuis un moment déjà. Je m’appelle Ortelis, je suis auteur, la plume est mon outil de prédilection. Il m’arrive cependant de jouer les illustrateurs et les critiques. Alors ce blog fera guise de portfolio, histoire de partager avec vous mon travail... Il sera donc question ici de mes travaux, mais aussi de mes coups de cœur et mes déceptions sur la littérature pour la jeunesse.
J’espère que vous serez nombreux à m’accompagner dans cette aventure et que vous n’hésiterez pas à laisser partout ici vos commentaires.